Poétique et imaginaires de Montréal dans la littérature québécoise contemporaine
Metadata
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Balint, Adina
Date
2017Citation
Balint, Adina. "Poétique et imaginaires de Montréal dans la littérature québécoise contemporaine." Interfaces Brasil/Canadá, 17(3) (2017): 17-30. DOI: 10.15210/interfaces.v17i3.12517.
Abstract
Le récit littéraire d’aujourd’hui ne semble plus habiter une ville, mais un palimpseste de villes. «L’esprit migrateur» (Pierre Ouellet) et la rencontre transculturelle» (Patrick Imbert) s’avèrent être les nouvelles conditions de l’imaginaire contemporain. Quels visages de Montréal se déplient dans La Québécoite de Régine Robin et dans La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette? Comment peut-on arpenter Montréal, se l’approprier, en saisir les secrets? Et quels rapports à la transculture? Si le thème du déplacement s’est largement répandu dans la littérature québécoise depuis les années 1980, sous l’impulsion des écrivains issus de la migration, aujourd’hui, le déplacement n’est plus d’ordre géoculturel, mais de nature symbolique et ontologique. / Contemporary narratives no longer display a singular city but a palimpsest of cities. “L’esprit migrateur” (Pierre Ouellet) and “la rencontre transculturelle” (Patrick Imbert) inhabit the new literary imaginary. What representations of Montreal do texts, such as La Québécoite by Régine Robin and La femme qui fuit by Anaïs Barbeau-Lavalette present? How can we describe the experience of wandering through the city of Montreal? And what relationships with transculturalism? If the topic of mobility has been common in Quebecois literature since the 1980s, mainly in the works of migrant writers, mobility is not geocultural any more today: it is rather symbolic and ontological.